Islam et droits de l'Homme

Khotba du Vendredi : 02-12-2011  
Louange à Dieu, le Seigneur des mondes. O notre Seigneur ! Nous Te louons comme il se doit devant la Majesté de Ta Face et la Grandeur de Ton Pouvoir. Nous Te louons, Te demandons le secours et nous nous réfugions auprÚs de Toi contre les vices de nos personnes et contre nos mauvaises actions.
Celui que Tu guides est certes le bien guidĂ© ; quant Ă  celui que Tu Ă©gares, il ne trouvera aucun autre guide qui puisse l’orienter.

Je tĂ©moigne qu’il n’y a de dieu qu’Allah, l’Unique sans associĂ©. Il dit au sujet du prophĂšte Mohammed (PSL) :

إِلاَّ تَنصُرُوهُ فَقَدْ نَصَرَهُ اللّهُ إِذْ أَخْرَجَهُ الَّذِينَ كَفَرُواْ ثَانِيَ اثْنَيْنِ إِذْ هُمَا فِي الْغَارِ
إِذْ يَقُولُ لِصَاحِبِهِ لاَ تَحْزَنْ إِنَّ اللّهَ مَعَنَا


« Si vous ne lui portez pas secours... Allah l’a dĂ©jĂ  secouru,
lorsque ceux qui avaient mĂ©cru l’avaient banni, deuxiĂšme de deux.
Quand ils Ă©taient dans la grotte et qu’il disait Ă  son compagnon:
«Ne t’afflige pas, car Allah est avec nous.» ”


et je tĂ©moigne que notre maĂźtre et bien aimĂ© Mohammed (PSL) est l’envoyĂ© de Dieu et Sa bĂ©nĂ©diction Ă  l’humanitĂ© toute entiĂšre.

O notre Seigneur ! Accorde Tes priĂšres et Ton Salut Ă  notre ProphĂšte Mohammed, Ă  sa famille, Ă  ses compagnons ainsi qu’à tous ceux qui ont suivi sa voie et qui se sont Ă©clairĂ©s par sa lumiĂšre et cela jusqu’au jour dernier.

Chers frĂšres !

Il y a tout juste une semaine que la nation musulmane a accueilli une nouvelle annĂ©e, l’annĂ©e 1433 aprĂšs l’HĂ©gire. Que cette annĂ©e soit l’occasion de plus de paix et de bonheur pour toute la nation musulmane et pour l’humanitĂ© toute entiĂšre !

Lorsque nous parlons d’une nouvelle annĂ©e, nous pourrons nous interroger sur l’évĂ©nement qui a marquĂ© le point de dĂ©part du calendrier musulman et sur celui qui a dĂ©cidĂ© que cet Ă©vĂšnement soit pris comme point de dĂ©part de ce calendrier.

Quant Ă  l’évĂ©nement, il consiste en l’HĂ©gire ou l’émigration du ProphĂšte (PSL) de la Mecque Ă  MĂ©dine, et c’est le calife Omar ibn Al-Khattab qui avait pris cette initiative, la raison Ă©tant que cet Ă©vĂ©nement marqua un tournant dans l’histoire de l’Islam par le fait que celui-ci a mis fin Ă  13 annĂ©es d’oppression Ă  l’égard du ProphĂšte et de ses compagnons et de clandestinitĂ© imposĂ©e par les multiples exactions Ă  leur Ă©gard.

C’est cet Ă©vĂ©nement qui a permis la naissance de l’Etat islamique grĂące auquel l’Islam a eu droit Ă  l’existence, s’est dĂ©veloppĂ© et a crĂ©Ă© une civilisation sans prĂ©cĂ©dent dans son humanisme et sa tolĂ©rance, sans oublier les aspects scientifiques et technologiques qui ont rĂ©volutionnĂ© le monde et qui ont Ă©tĂ© Ă  la base de l’évolution technologique actuelle menĂ©e par l’Occident.

AprĂšs son arrivĂ©e Ă  MĂ©dine, l’une des premiĂšres choses Ă  laquelle s’est attelĂ© le ProphĂšte (PSL) fut l’aspect politique. L’organisation de MĂ©dine, sa dĂ©fense et le bien-ĂȘtre de ses habitants ont Ă©tĂ© parmi ses premiĂšres prĂ©occupations. Pour cela, il a commencĂ© par l’établissement d’un accord entre les diffĂ©rentes communautĂ©s pour une cohabitation pacifique. Musulmans, chrĂ©tiens, juifs et athĂ©es vivaient ensemble dans une extrĂȘme tolĂ©rance. Une charte dĂ©finissant les droits et les obligations de chacun a Ă©tĂ© Ă©tablie par Ă©crit. Ce fut la premiĂšre constitution Ă©crite au monde, selon de nombreux historiens.



La mosquée du ProphÚte à Médine
avec ses para soleils géants.


Ceci nous montre, chers frĂšres, que dĂšs son dĂ©but, l’Islam avait donnĂ© une place importante Ă  ce qu’on appelle aujourd’hui « politique ». En aucune pĂ©riode de son existence, l’Islam n’a Ă©tĂ© que priĂšres et spiritualitĂ©. Il a toujours Ă©tĂ© un tout, un systĂšme de vie complet, avec sa spiritualitĂ© et sa matĂ©rialitĂ©. Ceci rĂ©pond notamment Ă  ceux qui s’insurgent de voir des musulmans participer aux affaires politiques, sous diffĂ©rents prĂ©textes.

Il est vrai qu’à un certain moment de l’histoire contemporaine oĂč les peuples musulmans gisaient sous le poids de l’oppression et du totalitarisme aveugle, notamment durant la colonisation de la majeure partie du monde musulman, les nouveaux maĂźtres d’alors avaient tentĂ© de convaincre ces populations que l’Islam est un comportement individuel, entre la personne et son Seigneur et que sa vocation doit ĂȘtre confinĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de la mosquĂ©e et qu’il ne doit avoir aucune apparence Ă  l’extĂ©rieur. Ils avaient voulu crĂ©er un islam, sur mesure, qui satisfait leurs visions expansionnistes et coloniales. Mission ratĂ©e car c’était l’Islam qui avait motivĂ© tous les mouvements de libĂ©ration dans le monde musulman pour jeter ces colons et quelques dĂ©cennies plus tard leurs pions, dans la poubelle de l’histoire.

D’autre part, dans de nombreux versets, le Coran appelle Ă  la gestion honnĂȘte et sĂ©rieuse des affaires de l’Etat et Ă  ne pas oublier les intĂ©rĂȘts des populations. Dans la sourate « Anniçaa » (les femmes), le verset 105 stipule :

إنا أنزلنا إليك الكتاب بالحق لتحكم بين الناس
بما أراك الله، ولا تكن للخائنين خصيما


« Nous avons fait descendre vers toi le Livre avec la vérité, pour que
tu juges entre les gens, selon ce qu’Allah t’a appris.
Et ne te fais pas l’avocat des traütres.”


Notons, par ailleurs, que le mot arabe « hokm » traduit ici par jugement entre les gens, a aussi le sens de pouvoir et gestion des affaires du peuple.

D’autres versets soulignent aussi l’importance de la consultation populaire pour la gestion des affaires les concernant ainsi que les critĂšres du choix des personnes qui vont reprĂ©senter le peuple et qui vont parler en son nom ou gĂ©rer ses affaires.


Chers frĂšres !

Nous assistons, ces derniers jours, dans nos media, Ă  beaucoup de dĂ©bats concernant l’arrivĂ©e au pouvoir, par la voie des urnes, des partis prĂŽnant les valeurs islamiques. Le taux de confiance Ă©levĂ© que les Ă©lecteurs avaient accordĂ© Ă  ces formations politiques, n’a pas laissĂ© ces mĂ©dias dans la neutralitĂ© qu’ils sont censĂ©s observer lors des traitements des diffĂ©rents sujets. Leur inquiĂ©tude affichĂ©e est le risque du non respect des droits de l’homme lorsque ceux-ci prendront le pouvoir. Certains journalistes vont jusqu’à demander Ă  ces partis vainqueurs des garanties qu’ils respecteront les droits de l’homme ainsi que les droits des minoritĂ©s qui se rĂ©clament d’athĂ©isme ou autre.


La montagne Thawr, Ă  la Mecque
oĂč se trouve la grotte de Thawr.


Quelle audace ! A quels titres ceux-ci ont-ils le droit de demander des garanties ? A titre de principaux intĂ©ressĂ©s, autrement dit faisant partie des peuples concernĂ©s qui s’étaient dĂ©jĂ  prononcĂ©s sur base de leurs programmes respectifs ? Ou bien Ă  titre de supĂ©rieurs Ă  qui on doit rendre des comptes ?

Quant aux droits de l’homme qu’on prĂ©sente toujours comme Ă©tant l’innovation de la civilisation occidentale, nous n’avons qu’à faire un saut de 14 siĂšcles avant la dĂ©claration universelle des droits de l’homme de l’ONU pour dĂ©couvrir les vrais fondateurs de cette notion.

Ainsi, dans son cĂ©lĂšbre discours d’adieu, quelques mois seulement avant sa mort, le ProphĂšte (PSL) avait rĂ©sumĂ© ce qui avait Ă©tĂ© dĂ©taillĂ© tout le long des 23 annĂ©es du message, dans le Coran et les hadiths, en matiĂšre des droits de l’homme. Les droits Ă  la vie, Ă  l’honneur, Ă  la possession des biens, l’égalitĂ© entre les personnes quelles que soient leurs races, leurs origines ou leurs couleurs, les droits et les devoirs des membres de la famille tous ont Ă©tĂ© passĂ©s en revue.

DĂ©couvrons ensemble certains de ces droits :


    Le droit Ă  la vie :


    من قتل نفساً بغير نفس أو فساد في الأرض فكأنّما قتل النّاس جميعاً
    ومن أحياها فكأنّما أحيا النّاس جميعاً

    “
Celui qui a tuĂ© un homme qui lui-mĂȘme n’a pas tuĂ©,
    ou qui n’a pas commis de violence sur terre,
    est considĂ©rĂ© comme s’il avait tuĂ© tous les hommes ”.

    “ Vos vies, vos biens et vos honneurs vous sont interdits les uns aux autres
    jusqu’à ce que vous soyez mis en prĂ©sence de votre Seigneur,
    le Jour de la RĂ©surrection. ”
    (Sermon d'adieu du ProphĂšte)



    Le droit Ă  une justice Ă©quitable pour tous :


    يا أيها الذين آمنوا كونوا قوامين لله شهداء بالقسط ولا يجرمنكم
    شنآن قوم على ألا تعدلوا اعدلوا هو أقرب للتقوى
    واتقوا الله إن الله خبير بما تعملون

    “O vous qui croyez! Tenez-vous fermes comme tĂ©moins, devant Dieu, en pratiquant la justice.
    Que la haine envers un peuple ne vous incite
    pas Ă  commettre des injustices!
    Soyez justes! La justice est proche du respect de Dieu. ”




    Le droit Ă  l’égalitĂ© entre les personnes :


    « Toute l’humanitĂ© descend d’Adam et Ève. Un Arabe n’est point supĂ©rieur Ă  un non-Arabe,
    et un non-Arabe n’est point supĂ©rieur Ă  un Arabe;
    et les Blancs ne sont point supérieurs aux Noirs,
    de mĂȘme que les Noirs ne sont point supĂ©rieurs aux Blancs.
    Aucune personne n’est supĂ©rieure Ă  une autre,
    si ce n’est en piĂ©tĂ© et en bonnes actions. »
    (Sermon d'adieu du ProphĂšte)

    « Vous ĂȘtes tous Ă©gaux »
    (Sermon d'adieu du ProphĂšte)



    Le mont Arafat oĂč le ProphĂšte (PSL)
    avait prononcé son discours d'adieu.



    Et la femme?


    « Craignez Dieu en vos femmes, car vous les avez prises selon un pacte que
    vous avez conclu avec Dieu, et ce n'est qu'avec la permission de Dieu
    que vous cohabitez avec elles. Elles ont des droits sur vous,
    et vous avez des droits sur elles. »
    (Sermon d'adieu du ProphĂšte)



Retournons, chers frĂšres, Ă  ces donneurs de leçons en matiĂšre de respect des droits de l’homme ! Faisons un rapide Ă©tat des lieux Ă  ce sujet ! Jetons un bref regard sur la notion du droit d’expression pour lequel la suspicion est adressĂ©e Ă  ces « islamistes ». On demande des garanties pour que des individus qui se disent athĂ©es et qui ne reprĂ©sentent qu’eux-mĂȘmes et une poignĂ©e de personnes qui ne pourraient mĂȘme pas ĂȘtre qualifiĂ©es de minoritĂ©, puissent diffuser librement des incivilitĂ©s qui portent atteinte Ă  la dignitĂ© et aux valeurs de la majoritĂ© Ă©crasante de la population. Demandez-leur s’ils permettent cela chez eux !

Qu’en est-il des sujets tabous que personne n’oserait s’aventurer sous peine que les foudres le terrassent de toute part ? Rapporter l’avis de l’Islam sur le foulard est une faute impardonnable nĂ©cessitant la mobilisation de tous les appareils de l’Etat pour dĂ©truire son auteur, faisant fi de toute notion de doit de l’homme et des valeurs dĂ©mocratiques. MalgrĂ© l’opposition Ă  l’unanimitĂ© d’un conseil de recours formĂ© d’une dizaine de personnes, tous dĂ©signĂ©s par le pouvoir, une sanction a Ă©tĂ© imposĂ©e. Nous pouvons, finalement, nous interroger sur la valeur de ce cirque pseudo-dĂ©mocratique. Pourquoi l’accusation propose-t-elle d’aller au Conseil de Recours si de toute façon c’est la dĂ©cision de l’accusation qui prĂ©vaut ? Un recours auprĂšs du Conseil d’Etat a Ă©tĂ© introduit, et contrairement aux informations mensongĂšres diffusĂ©es par les media, aujourd’hui, l’affaire ne sera jugĂ©e, au plus tĂŽt, qu’en janvier 2012. S’agirait-il d’une sorte de pression mĂ©diatique sur notre juridiction suprĂȘme ou des sources tendancieuses ? L’avenir nous le dira.



Qu’en est-il pour l’égalitĂ© entre les citoyens ?
Cette utopie Ă  laquelle personne ne croit. Les diffĂ©rents rapports officiels sont unanimes quant Ă  l’existence des discriminations dans diffĂ©rents domaines de notre vie. Renvoyer une femme de son travail ou une fille de son Ă©cole pour le port d’un foulard, cela s’appelle le respect de la femme et la recherche de son Ă©mancipation ! Combien de jeunes filles qui Ă©taient parmi les meilleures Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© sabotĂ©es par des professeurs zĂ©lĂ©s de notre enseignement supĂ©rieur ! En l’absence de tout soutien, ces victimes innocentes ont Ă©tĂ© condamnĂ©es Ă  avaler ces injustices et Ă  abandonner leurs Ă©tudes, malgrĂ© leurs compĂ©tences Ă©levĂ©es ! Quelle perte et quelle honte pour un pays qui agit de la sorte !

Ces quelques exemples parmi une liste sans fin suggĂšrent aux donneurs de leçons en matiĂšre de droits de l’homme de balayer, d’abord, devant leurs portes avant de se prĂ©occuper de la porte du voisin.

D’autre part, qu’ils interrogent l’histoire Ă  propos de l’expĂ©rience politique de l’Islam, quel Ă©tait son bilan en matiĂšre de tolĂ©rance religieuse, en matiĂšre d’éducation, de progrĂšs scientifique et autres ? La rĂ©ponse logique qui sera rendue, d’ailleurs de l’avis mĂȘme des spĂ©cialistes non musulmans, il n’y a pas eu de pĂ©riode de l’histoire aussi tolĂ©rante et aussi prospĂšre, bien-sĂ»r selon les conditions de l’époque, une Ă©poque qui avait durĂ© plus de mille ans dont prĂšs de huit cents ans en Europe.

AprĂšs ces propos, je demande pardon Ă  Allah pour toute faute ou toute erreur commise. Demandez-Lui pardon ! Il est le Pardonneur, par excellence.


Louanges Ă  Dieu, Seigneur des mondes.

Chers frĂšres !

Comme il a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment, nous sommes au mois de Mouharram de l’annĂ©e 1433 de l’HĂ©gire. Le 10 de ce mois, c’est-Ă -dire ce lundi 5 dĂ©cembre, ce sera le jour de ‘Achoura. Ce jour est trĂšs important en Islam. Le ProphĂšte (PSL) nous recommande de le jeĂ»ner et il nous dit que cela permet de nous faire pardonner les pĂ©chĂ©s d’une annĂ©e.

Quant Ă  l’histoire de ce jour, la Sira nous rapporte que lorsque le ProphĂšte est arrivĂ© Ă  MĂ©dine, il a trouvĂ© les juifs qui jeĂ»naient ce jour. Il leur a demandĂ© la raison de leur jeĂ»ne et ceux-ci avaient rĂ©pondu que c’était en guise de reconnaissance et de remerciement Ă  Dieu qui en ce jour avait sauvĂ© MoĂŻse et les enfants d’Israel et avait fait pĂ©rir leur ennemi Pharaon. Alors, le ProphĂšte (PSL) avait dĂ©cidĂ© et recommandĂ© le jeĂ»ne de ce jour, en signe de reconnaissance Ă  Allah (Ta’aalaa).



La grotte de Thawr, oĂč le ProphĂšte et Abou-Bakr
s'étaient cachés durant 3 jours,
durant leur voyage Ă  MĂ©dine.


Ce dĂ©but d’annĂ©e hĂ©girienne est une occasion qui renvoie de l’espoir dans les cƓurs des opprimĂ©s. Il leur dit de ne pas dĂ©sespĂ©rer, malgrĂ© la situation difficile qu’ils vivent.
L’HĂ©gire a ouvert, au ProphĂšte (PSL) et aux premiers musulmans, des horizons qu’ils n’avaient jamais imaginĂ©s. Treize annĂ©es de persĂ©cution Ă  la Mecque s’écroulent subitement et tout bascule.

"إِلاَّ تَنصُرُوهُ فَقَدْ نَصَرَهُ اللّهُ”

« Si vous ne lui portez pas secours... Allah l’a dĂ©jĂ  secouru »


AprĂšs toutes ces annĂ©es de souffrance et d’épreuves, le secours d’Allah est lĂ . Allah ouvre devant le ProphĂšte et les musulmans les portes de MĂ©dine et leur crĂ©e les conditions favorables pour y Ă©migrer. AprĂšs le dĂ©part de la plupart des musulmans, l’ordre est donnĂ© au ProphĂšte de prendre Ă  son tour le chemin du voyage. Il Ă©tait accompagnĂ© de son ami de toujours Abou-Bakr Assiddik. Ecoutons ce dernier qui n’a pas cessĂ© de se tracasser au sujet du sort de son ami, le ProphĂšte (PSL), dire :

«quand nous Ă©tions dans la grotte, j’ai dit au ProphĂšte:
« si l’un d’eux regardait sous ses pieds, il nous verrait »
Il me dit : « Î Abou Bakr ! que penses-tu de
deux Compagnons dont Allah est le troisiÚme ? »
(rapporté par al-Boukhari et Mouslim).


Lorsqu’on est sur la voie d’Allah, on n’a rien Ă  craindre. La victoire est toujours l’issue finale. Subir des difficultĂ©s sur le chemin, cela fait partie des Ă©preuves indispensables que chacun doit subir et qui fait ressortir la valeur de l’individu.

Enfin, chers frĂšres !
MĂ©ditons ensemble sur ces versets :

أم حسبتم أن تدخلوا الجنة ولما يأتكم مثل الذين خلوا من قبلكم مستهم البأساء والضراء
وزلزلوا حتى يقول الرسول والذين آمنوا معه
متى نصر الله ألا إن نصر الله قريب

« Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n’avez pas encore subi des Ă©preuves
semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous?
MisÚre et maladie les avaient touchés; et ils furent secoués
jusqu’à ce que le Messager, et avec lui, ceux qui avaient cru,
se fussent Ă©criĂ©s: Quand viendra le secours d’Allah?» -
Quoi! le secours d’Allah est sĂ»rement proche. »
Auteur : Mohammed Said


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